À l’occasion de la sortie du cd/dvd live » Metal Mass » nous avons pu interviewer Roel van Helden (batteur) & Falk-Maria Schlegel (claviériste ) de Powerwolf se 6 juillet dernier. Pour en savoir plus sur ce nouvel album, pour connaître leurs futurs projets à venir et en savoir plus sur leurs publics et leurs fans.
Vous sortez votre DVD live « Metal Mass » dans lequel on peut trouver trois concerts (Masters Of Rock, SummerBreeze et le concert à Oberhausen ). On peut alors se demander pourquoi trois concerts sur le Dvd Live ?
En faite nous avions d’abord prévu de ne faire figurer que le live des Masters of Rock puis nous avons fait un énorme concert au Summer Breeze, où nous faisions parti des têtes d’affiches, et enfin le concert somptueux qu’à été celui d’Oberhausen. Ce dernier devait figurer dans les bonus du DVD mais lui comme celui du SummerBreeze avait une telle qualité de son, d’image, ils avaient été si intenses qu’on ne pouvait tout simplement pas les laisser de cotés.
En plus de cela on y trouve aussi un documentaire qui suit le groupe dans leur quotidien, ce qui nous donne, au final, quelque chose d’assez important, une pièce imposante. Peut on dire que vous êtes arrivés à un moment important de votre carrière comme semble le suggérer ce coffret ?
Étant donné l’importance que nous avons accordé à la qualité de chacune de nos sorties je dirais que non. Nous avons juste fait en sorte que ce coffret soit le meilleur possible comme nous le faisons pour chacun de nos albums.
Lors de votre concert à Cognac en Avril dernier, auquel nous avons pu assister vous étiez en grande forme et assez impressionnant à voir. Comment faites vous pour tenir le rythme ?
Tout d’abord je tiens à dire que le show et le publique étaient vraiment cool et que j’ai pu réaliser un rêve à ce moment là : boire du cognac à Cognac. On l’a fait le midi et même si c’était super bon on a du se retenir car on jouait le soir, mais c’était cool de l’avoir fait. Sinon je pense que pour la plupart des batteurs, jouer dans un groupe de metal est très physique surtout pour des concerts d’une heure et demi deux heures. Personnellement pour rester en forme j’ai une méthode assez extrême. Quand je suis chez moi et que je joue de la batterie je me mets des poids aux jambes et au bras ce qui rend les chansons vraiment difficiles à jouer.
De manière générale quand on vous voit on concert on sent qu’une énergie vous unis au sein du groupe, que vous avez une alchimie détonante, par exemple entre Falk et Attila. C’est tout le temps comme ça ?
Le fait qu’on s’amuse est important car selon moi beaucoup de groupes se prennent trop au sérieux ce qui peut amener le publique à s’ennuyer. Et même hors de la scène on a beaucoup de moments fun mais on sait être sérieux quand il le faut.
La musique de Powerwolf est extrêmement reconnaissable, dès les premières notes on sait que c’est vous. Pensez-vous faire évoluer ce style dans les futurs albums ?
On a mis du temps à créer ce style, cette empreinte qui nous est propre donc on ne s’en éloignera jamais particulièrement mais on continue d’évoluer quand même. Cependant on ne se reniera pas on restera un groupe de heavy metal sans influences électro. Nous sommes heureux du style que nous avons créé ces dix dernières années surtout qu’on le pense être original.
Et retenterez-vous des « expériences » comme l’album de covers Metal Milita ?
Pas dans un futur proche en tout cas car même si on a adoré le faire cela nous a demandé beaucoup de travail, plus qu’un album «normal » dirait même Attila.
Pourquoi ne pas jouer dans une église alors ?
On y a déjà pensé et même si on aimerait beaucoup le problème vient de l’acoustique. Je te souhaite bon courage pour avoir un rendu audible avec une batterie dans une église.
Vous avez toujours mélangé les thèmes de la religion et les loups-garous, dans votre musique. D’où vous vient cette association et comment l’utilisez-vous ?
Au début ça venait d’Attila parce qu’il a ses racines en Roumanie. Au bout d’un moment ça a évolué et nous avons changé en ce truc religieux Et puis la Bible est très vieux livres et donc bonne façon d’avoir un regard direct sur le passé. Et je ne suis absolument pas croyant.
On sent en écoutant chacun de vos morceaux qu’il y a une patte Powerwolf et que vous ne vous en éloignez jamais, n’avez-vous pas peur un jour de ne plus avoir de créativité ou de lasser les fans ?
Le truc, c’est que les changements sont dans les détails. Nous avons créé notre propre style. Je ne connais aucun groupe qui utilise un orgue d’église et qui joue du heavy metal comme ça. Après, pour être franc, nous jouons du heavy metal, mais le truc c’est que nous avons ajouté de la fraîcheur là-dedans. C’est comme AC/DC, ils ne changent jamais ! Les gens seraient seulement déçus si nous changions !
Un dernier mot pour vos fans et les personnes qui vous découvrent :
Metal is religion !
Entretien réalisé par: Carine Mancuso & Joffrey Cadieu ( Traduction Anglais ).
Photo @LaFéeVertePhotographie.